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MORT VIVANT : DU MYTHE A LA RÉALITÉ…

La vie après la mort, un corp inanimé qui reprend vie, de tous temps bon nombres d’histoires et de mythologies relate la réalité de ces créatures putrides et décharnées agissant d’instinct sans aucune intelligence, juste le besoin premier, ce nourrir.

Dans la mythologie nordique le Draugr, serais une des figures les plus adaptée à la définition du Mort Vivant. Draugr signifierait revenant ou mort vivant.

Il est l’un des personnages les plus courants des sagas islandaises. Draugr, qui est un mort-mal-mort permet de comprendre comment la mort et les morts étaient appréhendés chez les anciens Scandinaves. Draugr, qui est un revenant (et non un fantôme), exerce toutes sortes de ravages dans le monde des vivants. En plus, comme il mange, il boit, il combat…, il a donc une réalité physique.

Draugr parvient aussi à se métamorphoser et à disparaître subitement. Quiconque veut voir Draugr retourner dans sa tombe afin qu’il y demeure en paix, doit le tuer une nouvelle fois. Plusieurs solutions sont possibles : il faut contraindre Draugr par la force. il faut faire des rites (empalement ou incinération). Ce qu’il le rapprocherait de l’ETA vampire. il faut faire une procédure juridique qui donne légalement à Draugr le statut de mort. Un tribunal est alors institué aux portes de la mort, puis dès que le fait, qui a ont provoqué le retour ici-bas, a ont trouvé une solution, Draugr est condamné, dans les règles, à être mort. Des inscriptions runiques figurant sur des tombes ont été découvertes. Elles disent jouis bien dans ta tombe, ce qu’il faut comprendre par reste en paix dans ta tombe.

L’une des plus grande légende nous viens du Vaudou moderne.

De nos jours encore, à Haïti, on trouve des adeptes du culte vaudou. Cette religion est héritée des croyances des premiers Africains amenés jadis sur l’île par les esclavagistes, croyances qui ont évoluées en reprenant et assimilant certains éléments du catholicisme. Des prêtres vaudou (bokors) se prétendent capables de relever les morts de leurs tombes. On appelle ces morts-vivants « zombi ». Effectivement, les bokors savent fabriquer une drôle de mixture, la « poudre à zombi » dont l’ingrédient principal provient du fugu (poisson connu pour son très dangereux poison) : il s’agit d’une neurotoxine qui aurait comme propriété de donner au corps une apparence de mort clinique. Rien d’étonnant à ce que quelques personnes déclarées mortes et soudain ressuscité donc. La légende contiendrait bien une part de vérité ?

Bien sûr, la notion de « mort-vivant » ne se résume pas au zombi haïtien, il y a eu de tous temps des mythes décrivant des cadavres ambulants : Osiris, le dieu des morts égyptien a été réanimé par sa femme Isis qui a recousu les morceaux de son corps découpé… Sans parler de la Bible et de ses morts revenus à la vie : Jésus Christ, Lazare… … Et des vampires d’Europe de l’Est, pour ne citer que les plus connus.

Disons que le zombi haïtien est spécifiquement intéressant car son cerveau a été endommagé au cours du processus : ramené d’entre les morts sans son âme, le zombi n’a plus de volonté propre, le prêtre vaudou peut l’exploiter à sa guise (de là à dire qu’il s’agit d’une métaphore de l’esclavage dont ces populations ont autrefois souffert, il n’y a qu’un pas !). Cette absence de réflexion, de conscience, on la retrouve chez le zombie dit typique de la pop culture.

LE ZOMBIE DANS LA POP CULTURE

Le mort-vivant envahit assez tôt la littérature. En 1704 paraît l’édition française des Mille et une nuits, dans l’un de ces contes un prince banni combat une armée de goules avant de les convertir à l’Islam. On peut aussi citer Frankenstein de Mary Shelley, ainsi que les récits de Poe, Lovecraft, et les pulps qui racontes des histoires de zombies haïtiens. Puis le zombie s’attaque au cinéma, dès le film White zombie en 1932, et ne le quittera plus. Dans la plupart de ces productions, il s’agit d’une créature ressuscitée par une ou des personnes animée de mauvaises intentions : sorciers, scientifiques, voire extraterrestres (après l’affaire Roswell, c’était à la mode).

L’influence de Frankenstein était aussi passée par là, la créature se rebellait ou non contre ses créateurs. En tout cas le zombie n’était pas forcément amateur de chair fraîche… Il faut attendre George Romero pour voir un nouvel archétype se dessiner avec “La Nuit des morts-vivants (1968, image ci-dessus)”. Le réalisateur s’inspire des créatures du roman Je suis une légende pour redéfinir les zombies. Dans l’œuvre de Richard Matheson, le monde est envahi par des sortes de vampires « un peu spéciaux ». Les mythes d’Europe de l’Est évoqués brièvement plus haut ont donc participé indirectement à forger les zombies modernes ! Dans le film de Romero, ceux-ci deviennent des êtres indépendants (ils ne sont pas soumis à un sorcier ou autre), portés par leur seule faim dévorante, et l’origine de leur transformation est secondaire.

Caractéristiques des zombies « Romero » : Lents, Stupides, Anthropophages. Ne peuvent pas parler, juste grogner. N’ont apparemment plus de conscience et agissent comme des animaux. Certains savent manipuler les objets, mais cela reste rudimentaire.

Cause de la résurrection : des radiations sont évoquées dans La Nuit des morts-vivants. Dans les autres films de Romero, on n’en parle pas vraiment. La mort d’une personne (quelle qu’en soit la cause) entraîne automatiquement sa transformation en zombie.Mode de contamination : les personnes mordues deviennent des zombies à leur tour. La transmission par morsure impliquerait-elle un virus ? Pas forcément, en fait on peut le voir de cette manière : la morsure tue, et le mort se relève, comme tous les autres. (D’ailleurs, cette explication est aussi valable pour The Walking Dead).

Mais le zombie n’a pas inspiré que les scénaristes. Aujourd’hui, il est aussi l’objet d’études scientifiques. Des mathématiciens ont ainsi mesuré la vitesse de propagation d’une épidémie de zombies sur le plant mondial, tandis que des juristes s’interrogent sur l’impact d’une apocalypse provoqué par des goules sur le système fiscal américain. Je suis allée à Mexico pour rencontrer les vrais morts vivants ,c’est ainsi que commence l’article d’une journaliste sur la plateforme Médium, qui s’est rendue dans un hôpital psychiatrique de la capitale mexicaine pour rencontrer des patients atteints d’un trouble rare : le syndrome de Cotard. ce syndrome évoque facilement les morts vivants pour les profanes, les médecins se servent aussi de cette analogie : «S’il y a jamais eu un syndrome qui puisse expliquer ce que l’on ressent quand on est un zombie, l’illusion de Cotard est ce syndrome» écrivent ainsi Timothy Verstynen et Bradley Voytek, dans leur ouvrage Do Zombies Dream of Undead Sheep: A Neuroscientific View of the Zombie Brain. (Les zombies rêvent-ils de moutons vivants: une vue neuroscientifique du cerveau zombie).

Les patients qui en sont atteints ont un coeur qui bat et un pouls, mais ils nient leur propre existence et la fonctionnalité de leur corps, de leurs organes, ou de leur cerveau. Ils pensent que leur “moi est détaché”.

L’article raconte notamment l’histoire de Rafael, 76 ans et de sa femme Gisela. Gisela raconte qu’elle a commencé à sortir avec Rafael il y a bien longtemps : elle avait 15 ans. C’était un homme passionné, qui adorait débattre, qui décrocha plus tard un “master” d’ingénierie chimique et un doctorat d’économie. Mais il y a 10 ans il s’est mis à perdre son énergie, ses envies, et semblait fonctionné d’instinct. En octobre dernier Rafael s’est mis à parler du fait qu'”il ne se sentait pas dans ce monde“. Il se plaignait de l’obsolescence de ses reins et de ses organes.

Est-ce que tu as mal à l’estomac ? demandait alors Gisela. Il répondait qu’il n’avait pas d’estomac, et puis il s’est mis à parler de suicide. Devenu culte, le zombie a également inspiré les Zombie walk, ces manifestations publiques ludiques ou politiques matinées d’hémoglobine. L’an dernier, son édition parisienne a regroupé plus de 2 000 personnes. Quand le mythe prend des allures de réalité…

Article ésotérique rédigé par : Darko Worlds

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