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Ouroboros Symbole Ésotérique, les explications

La signification plus ésotérique de l’Ouroboros part de cette légende, chère aux Anciens, selon laquelle “le serpent jouit d’une longévité sans pair, rajeunissant en vieillissant, et renaissant même dans l’instant où se poursuit sa croissance et où il devrait commencer son déclin”.
En réalité, son nom indique qu’il se nourrit de sa chair même : “Boros-Oura”, “dévore sa queue”; ainsi c’est avec sa propre substance que le serpent, selon la vieille fable, se reconstitue dans la mesure où l’usure du temps et de la vie agissent sur lui.
Les paysans français assurent en certaines provinces, que si on coupe le corps d’un serpent entre l’extrémité de la queue et les organes de fonctions vitales, la partie détruite repoussera toute seule et se reconstitue dans son état primitif.
Je ne sais pas si ce fait est réel chez les serpents, mais il l’est indiscutablement dans les sauriens comme le lézard des murailles.
Les Anciens ont donc pu croire à la présence, dans la queue des reptiles, d’un principe vital et reconstituant que le serpent absorberait et assimilerait, au bénéfice de la longévité de son existence, en mordant l’extrémité de sa queue.
Cette renaissance à même fait de l’Ouroboros dans le monde ancien, l’emblème de la perpétuité du renouvellement de la vie, “de “l’éternel retour des choses
La philosophie et l’emblématique d’autres temps voyaient le cercle comme l’image de l’Univers, du Cosmos infini qui renferme en lui la Divinité et toutes ses œuvres. Maintenant, comme avant eux les plus vieux mythes du monde l’avaient faits du serpent  et du dragon qui n’est autre qu’un serpent hybride et monstrueux.
Le gardien né des trésors de n’importe quelle nature, les savants rapprochèrent le nom du serpent Ouroboros de l’autre mot grec “Ouros” qui indique en même temps le gardien des trésors,
le sauveur et le chef, ils transposèrent l’idée d’infini de l’intérieur du Cercle, à celui du serpent circulaire en y déposant ainsi n’importe quoi sous sa garde.
Nous trouvons la persistance de ce thème par les alchimistes grecs du Moyen âge, cela nous est prouvé par un manuscrit byzantin du XIème siècle, qu’on trouve aujourd’hui à San Marco de Venise, dans lequel, dans le capitole sur la Chrysopea de Cléopatre, est représenté le cercle irrégulier et naïvement tracé de l’Ouroboros avec l’inscription “En to pan”, “Tout en Un”.
Et cela s’accorde avec ce qu’Olympiodore dit des anciens hiéroglyphes des Égyptiens qui, en voulant « représenter l’univers sur les monuments ou l’exprimer en caractères sacrés, ont gravé le serpent Ouroboros. » Ainsi, comme l’amphisbène cet Ouroboros des alchimistes, est moitié noir et moitié blanc…
C’est un serpent incurvé jusqu’à former un cercle complet qui tient l’extrémité de sa queue dans sa bouche. Son nom dérive de cette particularité, en effet, en grec oura signifie “queue” et boros veut dire “dévorant” d’où “qui dévore sa queue“, quelques auteurs se sont servis du mot grec Ouroboros ou du terme greco-latin ourovorax.
Les anciens Grecs empruntèrent cet emblème [dit-on] aux Égyptiens lesquels, selon le témoignage d’Olympiodore et de Plutarque, le reliaient aux manifestations sidérales dont nous parlerons plus avant et ils lui avaient conféré diverses significations métaphysiques qui semblent considérablement s’être amplifiées dans le cours des siècles.
Ensuite, les Romains l’adoptèrent ains que diverses sectes chrétiennes et hérétiques, les Gnostiques, les Ophites, mais nous ne savons pas exactement avec quelle signification. Pendant le haut Moyen-Âge les alchimistes, les hermétistes et ensuite les héraldistes religieux et nobiliaires l’utilisèrent jusqu’à nous.

L’Ouroboros et le temps

La signification la plus connue qui fut attribuée par les Anciens à l’Ouroboros est son rapport au temps qui seulement avec Dieu n’a ni commencement ni fin, puisqu’il n’est autre que le fil avec lequel est tissée l’Éternité.
L’Ouroboros, formé en cercle, soudé par la pression de ses mâchoires aux deux extrémités de son corps, est tout un, sans solution de continuité, en réunissant en lui début et fin, il est entré en possession de ce qui est vraiment les choses eternelles.
Les Égyptiens le reliaient au chemin céleste des astres qui règlent nos saisons et nos ans, divisions qui nous permettent de mesurer la course irresistible du temps ou, comme le dit Virgile, “la fuite infaillible du temps”. Toutefois, il semble que la signification initiale de l’emblème Ouroboros se référait surtout à la perpétuité cyclique, à l’inéluctables et régulier renouvellement des cycles !
Article rédigé en collaboration par : Darko Worlds & Marie-louise Monteagudo

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